Sunday, 26 February 2017

Murraya koenigii dược liệu kháng Hep G2 (tế bào gây ung thư gan)

Kaloupilé - cà ri


Murraya koenigii

(Redirigé depuis Murraya koenigii)
Le Karouvaipilai (ou caloupilé) est un arbre de 4 à 10 mètres de haut, possédant un tronc et des branches d'une grande finesse, importé par les engagés indiens après l'abolition de l'esclavage dans l'île de la Réunion. Les feuilles luisantes, vert foncé, aussi appelées "feuilles de curry", ont une forme pennée, à 11-21 feuillets opposés disposés régulièrement de part et d'autre des branchiales, chaque feuillet mesure 2-4 cm de long et 1-2 cm de large. Ils sont très aromatiques. Les fleurs sont petites, blanches et parfumées. Les fruits sont des baies noires et brillantes comestibles, mais leurs graines sont toxiques.

Description[modifier | modifier le code]

Son nom scientifique est Murraya koenigii. Ce nom évoque les botanistes Johann König, un des premiers botanistes à avoir exploré l’Inde, et le suédois J.A. Murray, qui édita au xviiie siècle le Linnaeus Systema vegetablium. Il fait partie de la famille des Rutacées. Il est aussi connu sous le nom de « feuille de curry ». Il est originaire d'Asie tropicale plus particulièrement de l'Inde, et pousse à l'état sauvage en Thaïlande du nord et est cultivé en Malaisie. Il est peu répandu aux Antilles, alors que dans les jardins réunionnais et mauriciens il s'est acclimaté au point même de devenir envahissant. Le poète et peintre réunionnais Jean Albany signale qu'à la Réunion on « trouve souvent cet arbrisseau près des chapelles malbares ». C'est qu'il était autrefois planté principalement par les engagés indiens près des temples et de leurs habitations.

Culture[modifier | modifier le code]

Il se reproduit par rejet, ce qui le rend particulièrement rapide à coloniser un espace. On peut le multiplier par semis, les fruits doivent être récoltées mûrs et semés dès la cueillette : les fruits secs ou ridés ne sont pas viables. On peut planter le fruit entier, mais il est préférable d'enlever la pulpe avant la plantation. Le terreau doit être maintenu humide, mais pas mouillé. Les boutures et les marcottes sont également un moyen de propagation.

Utilisation[modifier | modifier le code]

Dans la gastronomie[modifier | modifier le code]

Le Karouvaipilai est surtout utilisé dans la cuisine indienne, sri-lankaise et birmane. Il se rencontre dans tous les pays de l'Asie du Sud-Est, l'Inde du Sud, la BirmanieThaïlandeViêt Nam. La plupart des plats cuisinés au massalé à la Réunion comporte quelques feuilles de Karouvaipilai pour relever le goût. Certains préparateurs de poudre de massaléincorporent des feuilles grillées et réduites en poudre dans leur condiment. Danielle Mukherjee, dans son livre sur la cuisine indienne considère cette épice du pauvre comme « le complément indispensable de certaines préparations du sud de l'Inde, tel l'opuma ». on utilise les feuilles fraiches frites avec l'oignon haché dans la première étape de la préparation. On les utilise pour les préparations suivantes: thoranvadarasam et kadhi. Les feuilles fraîches ont une durée de conservation très courte (pas plus de 24h), et ne se conservent pas mieux au réfrigérateur. On peut les conserver plusieurs mois séchées, mais l'arôme est alors beaucoup moins prononcé. Au Cambodge, les Khmers font griller les feuilles à la flamme et les pilent dans un mortier pour préparer une soupe aigre appelée Maju Krueng.

Usage médicinal[modifier | modifier le code]

Les racines, l'écorce et les feuilles de l'arbre sont utilisées en médecine, en usage interne et externe. En infusion, les feuilles feraient baisser la tension. Écrasées avec du son de riz, elles lutteraient contre les coliques.
Une étude sur la girinimbine, un alcaloïde carbazole isolé à partir de cette plante, a constaté en 2011 que cette substance inhibe la croissance et provoque, in-vitro, l'arrêt du cycle cellulaire pour le carcinome hépatocellulaire humain (cancer du foie)1.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Murraya paniculata dược liệu kháng Hep G2 (tế bào gây ung thư gan)

Le buis de Chine ou bois jasmin (Murraya paniculata) est un arbuste sempervirent de sous-bois originaire du Sud-Est asiatique et commun dans de nombreuses régions tropicales. Il est aussi appelé "bois-jasmin", "oranger jasmin", ou "bois de satin".

Description[modifier | modifier le code]

Il porte une couronne compacte et large et peut mesurer jusqu'à 6 mètres de haut. Les petites feuilles composées (3 à 9 folioles ovoïdes) sont alternes, vert brillant et persistantes.
Son tronc lisse tend vers le blanc. Il donne de belles fleurs blanches au parfum de jasmin prononcé en été, raison pour laquelle on l'appelle aussi "oranger jasmin", puis des fruits ovoïdes qui passent lentement du vert au rouge foncé.

Utilisation[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Croissance assez rapide sur les jeunes plants puis plus lente par la suite. Supporte bien la taille mais les boutons floraux se forment plusieurs mois à l’avance, en bout de branches.
Il s’adapte bien à la culture en intérieur sous climat tempéré, avec maxi à 18 °C l’hiver, mini à 0 °C (courte durée) et une bonne hygrométrie.
L'espèce est peu sensible aux maladies.

Galerie[modifier | modifier le code]

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Myristica fragrans dược liệu kháng MCF-7 (tế bào gây ung thư vú)

Muscadier - nhục đậu khấu

Myristica fragrans

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Le Muscadier (Myristica fragrans Houtt.) est un arbre de la famille des Myristicacées produisant la noix de muscade.
C'est un arbre tropical originaire des îles Banda dans l'archipel des Moluques en Indonésie et qui est cultivé maintenant aux Antilles et à Grenade.
Deux espèces voisines fournissent des noix moins réputées.

Description[modifier | modifier le code]

Myristica fragrans Houtt. fait partie des Myristicacées qui sont des dicotylédones primitives. 72 espèces ont été inventoriées dans le genre Myristica.
Mace (জয়িত্রি).JPG
C'est un arbre dioïque, à feuilles persistantes aromatiques et à petites fleurs jaunes en grappes. Il peut atteindre une douzaine de mètres de hauteur et être centenaire. Seuls les individus femelles portent les fruits.
L'arbre porte des fruits au bout de 8 ans et peut continuer à en produire pendant plus de 60 ans. On cueille les fruits mûrs, au moment de la déhiscence du péricarpe.
Le fruit est une capsule ovoïde. Il comprend un péricarpe épais et charnu, qui est localement consommé une fois confit, et une graine. La graine est entourée d'un arille lacinié, qui donne l'épice appelée macis. Elle a un tégument épais et lignifié en coque. La noix de muscade peut être commercialisée en coque, ou en albumen débarrassé de sa coque. Cet albumen est ruminé, ce qui donne les nombreuses lignes courbes que l'on voit en coupe. Il est utilisé comme épice, et râpé à l'aide d'une petite râpe souvent vendue avec l'épice.

Le fruit du muscadier : la noix de muscade

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]