Sunday, 26 February 2017

Morus alba dược liệu kháng Hep G2 (tế bào gây ung thư gan), MCF-7 (tế bào gây ung thư vú), HeLa (tế bào gây ung thư cổ tử cung)

Mûrier blanc -dâu tằm

Morus alba

(Redirigé depuis Morus alba)
Le Mûrier blanc (Morus alba L.), ou Mûrier commun, est une espèce de Mûriers, des arbres fruitiers de la familledes Moracées. Originaire de Chine, le Mûrier blanc fut largement cultivé pour ses feuilles, aliment exclusif du ver à soie.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Mûrier blanc est cultivé depuis l'Antiquité de la Chine au Proche-Orient, son expansion dans le bassin méditerranéen vers le viiie siècle est liée la sériciculture.
Quelques plants de ce mûrier sont transportés en France sous Charles VII, sa culture débute sous Charles IX mais se développe surtout sous l'impulsion d'Henri IV avec Olivier de Serres qui introduit en 1601 le premier sujet au jardin des Tuileries et assure en avoir planté 15 à 20 000 pieds à l'extrémité de ce jardin1.
Il a ensuite été largement diffusé dans toutes les régions subtropicales et tempérées du monde.

Description[modifier | modifier le code]


Mûrier blanc au jardin du Pré-Catelan

Mûrier blanc à Villars (Provence)
Le Mûrier blanc est un arbre monoïque pouvant atteindre 30 mètres de haut. Il doit plus son nom à la couleur de ses bourgeons qu'à la couleur de ses fruits. Comme toutes les moracées, le mûrier blanc produit du latex.
Ses feuilles caduques, alternes, le plus souvent de forme ovale acuminée mesurent 5 à 12 cm et peuvent avoir des formes assez distinctes même si elles proviennent du même arbre. Leur pétiole est cannelé et muni de stipules. Elles sont glabres sur les deux faces, vert clair et irrégulièrement dentées sur les bords.
Les fleurs mâles sont réunies en chatons cylindriques, les femelles en chatons subsphériques; une fois fécondés, ces derniers se transforment en groupe de fruits blancs, roses ou violets, appelés mûres.
Ses fruits en syncarpe sucrés, comestibles, peuvent être de différentes couleurs.
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Différences entre Mûriers blanc et noir[modifier | modifier le code]


Mûres posées sur une feuille de mûrier blanc. Sur la feuille de gauche, on peut voir quelques graines.
Bien que certaines sources indiquent que le Mûrier blanc produit des fruits blancs et le Mûrier noir des fruits noirs, c'est faux. Le Mûrier noir porte toujours des fruits violet foncé ou noirs. Par contre, selon les variétés, le mûrier blanc porte des fruits blancs, rosés, violets ou noirs2.
  • Les feuilles du Mûrier blanc mesurent de 5 à 12 cm, sont frêles et souvent lobées alors que celles du mûrier noir sont plus grandes (jusqu'à 18 cm), épaisses, rugueuses et rarement lobées.
  • Le fruit du Mûrier blanc est mûr à la fin du printemps alors que celui du Mûrier noir n'est mûr qu'à la fin de l'été.
  • Le fruit du Mûrier blanc présente un pédoncule long (parfois de la longueur du fruit) alors que le mûrier noir n'a pour ainsi dire pas de pédoncule, ou un pédoncule très court.
  • Le fruit du Mûrier blanc est douceâtre avant maturité, alors qu'au même stade celui du Mûrier noir est très acide. À complète maturité, celui du Mûrier blanc est assez fade et très sucré, celui du Mûrier noir est sucré et légèrement acidulé.
  • La saveur des fruits du Mûrier noir plaît à la quasi-totalité du grand public. Les fruits du Mûrier blanc sont généralement peu estimés en France, mais ceux des cultivars sélectionnés pour leurs fruits ont une valeur gustative élevée. Ils sont très appréciés dans les pays qui les cultivent, au Moyen-Orient (IranSyrieLibanIsraël) notamment.

Culture[modifier | modifier le code]

Il pousse vite dans ses premières années puis a une croissance plutôt lente.
Le mûrier aime le soleil mais est rustique jusqu'en zone USDA 4. Il supporte la sécheresse et le vent mais pas les expositions maritimes.
Il supporte la taille.
À la différence des Mûriers rouges et noirs, le mûrier blanc se multiplie bien par bouturage sur bois tendre.
Ses racines à la fois pivotantes et traçantes sont fragiles et il apprécie peu la transplantation.

Utilisation[modifier | modifier le code]


Ver à soie (Bombyx mori) sur un Mûrier blanc
Pour la sériciculture, le mûrier blanc est souvent cultivé sous forme de haie pour faciliter la récolte des feuilles.
Ses feuilles peuvent servir de fourrage pour le bétail3 et ses fruits de complément alimentaire pour la volaille. On peut le semer sur des terres incultes car ses feuilles enrichissent progressivement le sol chaque automne.
Les variétés fruitières donnent des fruits qui se consomment crus ou secs.
Le Mûrier blanc est traditionnellement un arbre d'alignement, un arbre de route, son ombre dense est agréable l'été, ses fruits ne tachent pas à la différence de ceux du mûrier noir. Dans cet usage, on le conduit sur tige de 1,50 m.
Ses racines permettent d'empêcher l'érosion des sols. Il s'adapte à la pollution atmosphérique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

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Autres liens externes[modifier | modifier le code]


Murraya koenigii dược liệu kháng Hep G2 (tế bào gây ung thư gan)

Kaloupilé - cà ri


Murraya koenigii

(Redirigé depuis Murraya koenigii)
Le Karouvaipilai (ou caloupilé) est un arbre de 4 à 10 mètres de haut, possédant un tronc et des branches d'une grande finesse, importé par les engagés indiens après l'abolition de l'esclavage dans l'île de la Réunion. Les feuilles luisantes, vert foncé, aussi appelées "feuilles de curry", ont une forme pennée, à 11-21 feuillets opposés disposés régulièrement de part et d'autre des branchiales, chaque feuillet mesure 2-4 cm de long et 1-2 cm de large. Ils sont très aromatiques. Les fleurs sont petites, blanches et parfumées. Les fruits sont des baies noires et brillantes comestibles, mais leurs graines sont toxiques.

Description[modifier | modifier le code]

Son nom scientifique est Murraya koenigii. Ce nom évoque les botanistes Johann König, un des premiers botanistes à avoir exploré l’Inde, et le suédois J.A. Murray, qui édita au xviiie siècle le Linnaeus Systema vegetablium. Il fait partie de la famille des Rutacées. Il est aussi connu sous le nom de « feuille de curry ». Il est originaire d'Asie tropicale plus particulièrement de l'Inde, et pousse à l'état sauvage en Thaïlande du nord et est cultivé en Malaisie. Il est peu répandu aux Antilles, alors que dans les jardins réunionnais et mauriciens il s'est acclimaté au point même de devenir envahissant. Le poète et peintre réunionnais Jean Albany signale qu'à la Réunion on « trouve souvent cet arbrisseau près des chapelles malbares ». C'est qu'il était autrefois planté principalement par les engagés indiens près des temples et de leurs habitations.

Culture[modifier | modifier le code]

Il se reproduit par rejet, ce qui le rend particulièrement rapide à coloniser un espace. On peut le multiplier par semis, les fruits doivent être récoltées mûrs et semés dès la cueillette : les fruits secs ou ridés ne sont pas viables. On peut planter le fruit entier, mais il est préférable d'enlever la pulpe avant la plantation. Le terreau doit être maintenu humide, mais pas mouillé. Les boutures et les marcottes sont également un moyen de propagation.

Utilisation[modifier | modifier le code]

Dans la gastronomie[modifier | modifier le code]

Le Karouvaipilai est surtout utilisé dans la cuisine indienne, sri-lankaise et birmane. Il se rencontre dans tous les pays de l'Asie du Sud-Est, l'Inde du Sud, la BirmanieThaïlandeViêt Nam. La plupart des plats cuisinés au massalé à la Réunion comporte quelques feuilles de Karouvaipilai pour relever le goût. Certains préparateurs de poudre de massaléincorporent des feuilles grillées et réduites en poudre dans leur condiment. Danielle Mukherjee, dans son livre sur la cuisine indienne considère cette épice du pauvre comme « le complément indispensable de certaines préparations du sud de l'Inde, tel l'opuma ». on utilise les feuilles fraiches frites avec l'oignon haché dans la première étape de la préparation. On les utilise pour les préparations suivantes: thoranvadarasam et kadhi. Les feuilles fraîches ont une durée de conservation très courte (pas plus de 24h), et ne se conservent pas mieux au réfrigérateur. On peut les conserver plusieurs mois séchées, mais l'arôme est alors beaucoup moins prononcé. Au Cambodge, les Khmers font griller les feuilles à la flamme et les pilent dans un mortier pour préparer une soupe aigre appelée Maju Krueng.

Usage médicinal[modifier | modifier le code]

Les racines, l'écorce et les feuilles de l'arbre sont utilisées en médecine, en usage interne et externe. En infusion, les feuilles feraient baisser la tension. Écrasées avec du son de riz, elles lutteraient contre les coliques.
Une étude sur la girinimbine, un alcaloïde carbazole isolé à partir de cette plante, a constaté en 2011 que cette substance inhibe la croissance et provoque, in-vitro, l'arrêt du cycle cellulaire pour le carcinome hépatocellulaire humain (cancer du foie)1.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]