Thursday, 20 April 2017

Silybum marianum dược liệu kháng HepG2 (tế bào gây ung thư gan), A549 (tế bào adenocarcinomic nhân phế nang đáy biểu mô), LNCAP & DU145 (tế bào gây ung thư tuyến tiền liệt), MCF7 (tế bào gây ung thư vú)

Chardon-MarieSilybum marianum- cây kế sữa

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Le Chardon-Marie (Silybum marianum) est une plante de la famille des Astéracées (ou Composées), seul représentant connu du genre Silybum (certains auteurs mentionnent cependant une seconde espèce, Silybum eburneum).

Description[modifier | modifier le code]

Silybum marianum est facilement reconnaissable à ses feuilles vert pâle brillantes et épineuses marbrées de blanc.

Habitats[modifier | modifier le code]

Le Chardon-Marie affectionne particulièrement les lieux secs et ensoleillés, souvent sur sol acide. Très fréquent sur le pourtour méditerranéen, il est pratiquement absent au nord de la Loire (à l'exception des côtes atlantiques) et ne dépasse en principe pas 700 m. d'altitude.

Les noms de la plante[modifier | modifier le code]

Une légende mariale[modifier | modifier le code]


La Vierge allaitant lors de la Fuite en Égypte, par André Gonçalves (c. 1755).
Le terme Silybum a désigné en grec et en latin un chardon comestible.
Le qualificatif marianum est lié à la Vierge Marie : une légende veut que celle-ci, voyageant de Judée en Égypte pour échapper à Hérode, aurait caché l'Enfant Jésus sous un bosquet de chardons, où elle lui aurait donné le sein. Quelques gouttes de son lait tombèrent sur les feuilles, d'où les nervures blanches caractéristiques à cette espèce. Cette légende est peut-être également à l'origine d'une indication traditionnelle dont l'efficacité n'a jamais été démontrée et qui voulait que la plante favorise la lactation.

Noms vernaculaires[modifier | modifier le code]

En français : chardon-Marie, Artichaut sauvage, Chardon argenté, Chardon de Notre-Dame, Chardon marbré, Epine blanche, Lait de Notre-Dame, Silybe de Marie.
Allemand : Mariendistel. Anglais : Blessed Milkthistle. Castillan : Cardo mariano. Italien : Cardo mariano, Cardo di Santa Maria.

Description[modifier | modifier le code]


Vue générale de la plante
Plante bisannuelle, robuste, de grande taille, dépassant le plus souvent 1 m., à tige non ailée.
Ses grandes feuilles vert pâle brillantes, pennatilobées et ondulées, sont bordées de dents épineuses à pointe jaune très acérée. Celles de la base sont pétiolées, en rosette, très grandes (jusqu'à 40 cm). Les supérieures sont plus petites et plus étroites, engainantes. Toutes présentent à l'avers de nombreuses nervures blanches, donnant l'impression que la feuille est maculée de lait.
Les capitules, souvent solitaires, peuvent aussi être groupés en racèmes. Ils sont entourés de grandes bractées recourbées, à extrémité très acérée, chaque bractée ayant elle-même un pourtour de petites épines. Les fleurons, tous tubulés et à cinq lobes, sont de couleur pourpre violacé. Les fruits sont des akènes luisants, noirs ou marbrés de jaune, surmontés d'une aigrette denticulée en anneau à leur base. Floraison à la fin du printemps.

Le chardon-Marie dans l'histoire[modifier | modifier le code]

Dans l'Antiquité[modifier | modifier le code]

Les Grecs de l'Antiquité connaissaient déjà les propriétés du chardon-Marie pour traiter les troubles hépatiques1 et biliaires. Pline l'Ancien recommandait de prendre le jus de la plante mélangé à du miel pour « éliminer les excès de bile ».

Au Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, on disait que le chardon-Marie pouvait chasser la « mélancolie » qu'on appelait également « bile noire » et qui était associée à diverses maladies d'origine hépatique ou reliées au foie.

Usages modernes[modifier | modifier le code]

En gastronomie[modifier | modifier le code]

Les Européens l'ont également cultivé à des fins culinaires. On apprêtait les feuilles à la manière des épinards (après en avoir retiré les épines), les jeunes pousses à la manière des asperges, les boutons floraux à la manière des artichauts et les graines torréfiées à la manière du café. Tout comme l'artichaut, le chardon-Marie a la réputation de stimuler le foie et de favoriser la circulation de la bile.
Un extrait de sa racine est parfois utilisé comme ingrédient actif dans les boissons énergisantes.

Usages médicinaux[modifier | modifier le code]


Fleurs
Au xixe siècle, les médecins de l'école éclectique américaine l'ont employé pour traiter les varices, les troubles menstruels et les congestions du foie, de la vésicule biliaire et des reins.
En Europe, on trouve de nos jours le chardon-Marie dans plusieurs préparations pharmaceutiques destinées au traitement de divers troubles hépatiques et biliaires.
En 1968, on isola de la plante un complexe flavonoïde (principalement composé de silybine, de silychristine et de silydianine) auquel on donna le nom de silymarine et qui est depuis considéré comme la substance active responsable des effets thérapeutiques du chardon-Marie. On trouve de la silymarine dans toutes les parties de la plante, mais elle est particulièrement concentrée dans les graines mûres. Dans la plupart des essais cliniques, on a utilisé un extrait normalisé contenant de 70 % à 80 % de silymarine. Les extraits de chardon-Marie ont fait l'objet de très nombreuses études cliniques, notamment le produit Legalon®, fabriqué par une compagnie allemande. Legalon® est commercialisé en France depuis 1974. Il est vendu sans ordonnance et existe sous deux dosages 70 et 140 mg. Il n'est pas remboursé par la Sécurité Sociale. Dans les hôpitaux on peut disposer d'une forme injectable dosée à 350 mg. Son utilisation est réservée au traitement symptomatique de l'intoxication par l'amanite phalloïde2.

Dyspepsie[modifier | modifier le code]

La Commission E et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaissent l’usage des graines de chardon-Marie pour ce type de malaises digestifs. Le concept de dyspepsie est largement reconnu par la médecine. Il s'agit d'un ensemble complexe de symptômes digestifs plus ou moins directement liés à des troubles fonctionnels (c'est-à-dire sans lésion organique) du système hépato-biliaire. Jusqu'à récemment, à l'instar des herboristes, les médecins de formation classique soignaient généralement la dyspepsie à l'aide de substances amères, comme celles qu'on retrouve dans le chardon-Marie. En Europe, cette plante fait partie de plusieurs préparations pharmaceutiques destinées au traitement de divers troubles dyspepsiques d'origine hépatique et biliaire.

Maladies du foie[modifier | modifier le code]


Vue générale
La Commission E a approuvé, en 1989 l'usage de l'extrait normalisé à 70 % de silymarine pour traiter les intoxications hépatiques et, comme adjuvant, l'hépatite et la cirrhose. En 2002, L’OMS reconnaissait sensiblement les mêmes usages.
Les Européens considèrent généralement que la silymarine que renferme le chardon-Marie est l'une des substances hépatoprotectrices les plus puissantes. Même en médecine classique, on s'en sert pour la prévention et le traitement de divers troubles liés au foie : hépatite, cirrhose, calculs biliairesictère (jaunisse) et dommages hépatotoxiques. De l'avis des cliniciens qui s'en servent dans leur pratique, la silymarine peut régénérer les tissus abîmés du foie en plus de protéger cet organe contre les effets des toxines naturelles (champignons, morsures de serpents, piqûres d'insectes, alcool, etc.) ou synthétiques (solvants, produits de nettoyage, médicaments, etc.). La silybine semble efficace dans le cas d'intoxication par de l'amanite phalloïde3,4,5.
En 2000, l'Agency for Healthcare Research and Quality (AHRQ), une agence du gouvernement américain, a fait faire une synthèse des études cliniques ayant porté sur l'efficacité du chardon-Marie pour traiter les troubles du foie. Bien que les résultats de la majorité des 16 essais avec placebo analysés aient démontré la valeur thérapeutique du chardon-Marie, les auteurs de cette analyse ont conclu qu'on ne pouvait affirmer avec certitude que la plante était efficace. En effet, la majorité de ces études, menées pour la plupart dans les années 1970, présentaient une méthodologie qui ne répond pas entièrement aux normes actuelles de la recherche (inclusion de sujets souffrant de diverses maladies et absence de suivi de la consommation d'alcool, par exemple). Au cours de 12 de ces essais, les chercheurs ont utilisé un extrait normalisé fabriqué en Allemagne (Legalon®).
Des sept essais avec placebo analysés par l'AHRQ et ayant porté sur les maladies hépatiques causés par l'alcool, cinq ont donné des résultats favorables en fonction d'au moins une des variables étudiées4. Les résultats de deux des quatre études avec placebo menées sur la cirrhose du foie étaient favorables tandis que les deux autres indiquaient une tendance favorable, sans que les résultats soient statistiquement significatifs. Les quatre essais avec placebo menés sur l'hépatite virale ont donné des résultats contradictoires.
Par ailleurs, on a mené 17 études cliniques sans groupe placebo et il existe une multitude de rapports d'observation médicale dans lesquels on a consigné les résultats de traitements au chardon-Marie. La presque totalité de ces publications fait état de l'utilité de la plante pour le traitement de divers troubles hépatiques, bien que la méthodologie utilisée ne réponde pas aux critères actuels.
Une synthèse américaine, publiée en 2002, concluait que les données recueillies ne permettaient pas de déterminer si la plante était utile ou pas pour le traitement des troubles hépatiques. Des conclusions semblables ont été tirées d’une méta-analyse publiée en 2005 (13 essais cliniques, 915 individus). Plusieurs autres études soulignent également la nécessité de faire de nouveaux essais cliniques de meilleure qualité afin d’évaluer l’efficacité du chardon-Marie dans le traitement des maladies du foie (hépatite B, C, cirrhose).
En 2010 l'équipe Inserm U955, spécialisée dans l'étude des maladies du foie à Créteil a publié une étude in vitro prouvant que les extraits de Chardon-Marie inhibaient la RNA polymérase du virus de l'hépatite C6.Cette étude reprend les travaux de chercheurs américains qui ont étudié l'activité des 8 composés majeure de l'extrait7.

Autres usages médicinaux[modifier | modifier le code]

Selon plusieurs essais préliminaires, le chardon-Marie aurait des effets immunomodulateurs. D'autres études de ce type avancent que la silymarine pourrait contribuer à prévenir ou à combattre l'arthrose et divers types de cancers8.
Une étude randomisée en double aveugle de huit semaines comparant les effets d'un extrait de chardon-Marie et de la fluoxétine chez 35 adultes sujets au trouble obsessionnel compulsif n'a pas constaté de différence significative entre les deux groupes en termes de résultats et d'effets indésirables9.
Le chardon-marie diminue la glycémie mais le niveau de preuve reste faible10.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

  • Organes reproducteurs :
  • Graine:
  • Habitat et répartition :
    • Habitat type : friches vivaces mésoxérophiles, subméditerranéennes
    • Aire de répartition: méditerranéen(eury)

Solanum diphyllum dược liệu kháng Hela (tế bào gây ung thư cổ tử cung)

Solanum diphyllum-thuộc họ cà

From Wikipedia, the free encyclopedia
Twoleaf nightshade
Solanum diphyllum - USDA ARS 2.jpg
Scientific classificatione
Kingdom:Plantae
Clade:Angiosperms
Clade:Eudicots
Clade:Asterids
Order:Solanales
Family:Solanaceae
Genus:Solanum
Species:S. diphyllum
Binomial name
Solanum diphyllum
L.
Solanum diphyllum distribution.png
Distribution of S. diphyllum. Native range is in green. Areas under which it had been naturalized or are widely cultivated are in orange.
Solanum diphyllum, commonly known as the twoleaf nightshade,[1] is a species of nightshade native to the Americas. It is cultivated as an ornamental plant for its clusters of dark green round fruits that turn a bright yellow when ripe.

Taxonomy[edit]


Unripe berries and a leaf pair (major and minor leaf) relative to a human hand.

The inflorescence and fruits of twoleaf nightshades are borne opposite of the leaf pairs.
Twoleaf nightshades are classified under the subgenus Minon. It belongs to tribe Solaneaesubfamily Solanoideae, under the very large and diverse nightshade family (Solanaceae). They were first described by Carl Linnaeus in his 1753 book Species Plantarum.[2]
The forest nightshade (Solanum nudum) was originally illegitimately named Solanum diphyllum by the Spanish botanists Martín Sessé y Lacasta and José Mariano Mociño in 1894, despite the name already being used.[3]
Twoleaf nightshades can sometimes be confused with the Jerusalem cherry (Solanum pseudocapsicum), another nightshade grown for its brightly colored berries, various synonyms of which were once classified as its cultivars. Perhaps, the closest resemblance of twoleaf nightshades within the genus is a rare species in western Mexico, Solanum malacothrix.[4]
Twoleaf nightshades also known as twinleaf nightshades, twin-leaved nightshades, two-leaf nightshades, and other variations. The specific epithet 'diphyllum' means "two leaf", referring to the arrangement of their leaves. They also known by other common names like tomatillo (not to be confused with the edible Physalis philadelphica), amatillo, and 黄果龙葵 (Huang guo long kui).[4][5][6]

Description[edit]


Ripe and unripe berries of twoleaf nightshades.
Twoleaf nightshades are small shrubs about 1 to 2 m (3.3 to 6.6 ft) tall. The stems are smooth or sometimes slightly downy with a dark brown bark.[4]
A distinctive feature of twoleaf nightshades is that their leaves grow in pairs from a single bud, hence the name 'twoleaf'. Each pair is composed of a major and a minor leaf. Major leaves average at around 6 cm (2.4 in) long by 2 cm (0.79 in) wide and are elliptic to oblong in shape. Minor leaves are smaller and more rounded, they are 2 cm (0.79 in) long by 1 cm (0.39 in) wide on average.[6] The leaves are a glossy dark green on the upper surface with a lighter green on the ventral side. The petioles are about 2 mm (0.079 in) in length.[4]
The inflorescences are borne opposite the leaves. Each bears about 5 to 20 closely spaced flowers. The flower buds are white and globular when young but become more lavender in color and elongated as they mature. They bloom into tiny white flowers with a lavender tinge about 1 cm (0.39 in) across.[4]
The fruits are spherical berries with a slight division around the middle, especially when unripe. They are green and hard when young, around 1 cm (0.39 in) in diameter. They mature into bright yellow to orange fleshy and juicy berries about 1.2 cm (0.47 in) in diameter. They are mounted on the flower calyces on long and thin pedicels. Each berry contains numerous seeds.[4]
The seeds are flattened and kidney-shaped (resembling bell pepper seeds), each about 3 mm (0.12 in) long and 2.5 mm (0.098 in) wide. They have pale margins and are minutely pitted.[4]

Distribution and habitat[edit]

Twoleaf nightshades are native to Northern and Central America in MexicoBelizeCosta RicaEl SalvadorGuatemalaHonduras, and Nicaragua.[2] It is widely cultivated as an ornamental plant in subtropical and tropical parts of the world like Southern FranceItaly, and Taiwan.[4][6] It has escaped cultivation in some areas and become naturalized in Florida and TexasUnited States;[5] JavaIndonesia; the Philippines; and the West Indies.[7][8]
Twoleaf nightshades are ruderal species, colonizing newly disturbed lands.[9] They also grow in mangrove forests.[10]

Ecology and cultivation[edit]

Twoleaf nightshades are grown for their attractive clusters of green and yellow berries. The plants are spread very easily. Fruits are eaten by birds and bats, both of which help disperse the seeds. The seeds are especially hardy, able to survive being buried in an inch of soil for up to two years. 75% to 85% of the seeds will sprout.[5]
It is unknown if the plant is poisonous to humans, but given that most members of the nightshade family bear poisonous fruits (including potatoes), it is not recommended for consumption.[5]
Methods of controlling them in areas where they are unwanted mostly involves being familiar with their habits and appearances and uprooting them before they bear fruits.[5]

Phylogeny[edit]

See also: Solanum
Twoleaf nightshades belong to the Geminata clade, section Holophylla, along with Solanum pseudocapsicum and Solanum pseudoquina.[11]