Monday, 28 November 2016

Viola tricolor dược liệu kháng U937 (tế bào)

Viola tricolor

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La Pensée sauvage ou Pensée tricolore (Viola tricolor) est une espèce de plantes herbacées, commune dans toute l'Europe, de la famille des Violaceae. Elle est recherchée pour la délicatesse de sa fleur.
C'est l'ancêtre de la pensée cultivée. Le terme de pensée est antérieur au début de la culture des pensées. C'était une dénomination alternative, qui renvoyait à la signification symbolique de la violette, d’après le langage des fleurs.

Description[modifier | modifier le code]

Habitat et floraison[modifier | modifier le code]

Viola tricolor est annuelle, pluriannuelle ou même vivace. Elle est commune à peu près partout sur le continent eurasiatique, près de la mer ou à l'intérieur des terres, à des altitudes qui vont de 0 à 2 700 m. On la retrouve également au Québec, où elle a été introduite.
Elle se développe dans les prairies rases, les terres en friche, principalement sur les sols acides ou neutres. On la retrouve également sur les berges et dans les alluvions.
Elle fleurit d'avril à septembre. De plus en plus souvent, dans le Sud-Ouest français, la floraison commence dès mars même.

Racine, tige, feuilles[modifier | modifier le code]

La pensée sauvage est une petite plante herbacée, voire naine. Sa racine est de type rhizome avec de fines radicelles[réf. nécessaire].
La tige (tige acole : qui reste au ras du sol et d'où partent les feuilles et la hampe florale) est glabre, parfois duveteuse et est ramifiée. Elle a une tendance à ramper et atteint des grandeurs de 10 à 30 cm.
La plante n'a pas de rosette de feuilles à la base, à la différence de certaines autres violettes, comme la Viola hirta.
Les feuilles sont donc, a contrarioalternes. Elles sont pétiolées, à limbe ovale, oblong ou lancéolé et à marges plus ou moins crénelées. Les stipules sont souvent assez développées, au moins celles des feuilles supérieures. Ces stipules sont palmatilobées ou bien palmatiséquées.

La fleur[modifier | modifier le code]

Les fleurs sont solitaires et latérales, hissées sur de longs pédoncules. Elles apparaissent sur des tiges aériennes à entre-nœuds plus ou moins longs.
Les sépales ne sont jamais plus grands que la corolle. Celle-ci est longue de 10 à 25 mm.
Cette corolle peut être violette, pourpre, bleue, jaune ou blanche. Elle peut le plus souvent être bicolore, jaune et violette. La forme tricolore, jaune, blanche et violette, est la plus recherchée. Elle donne son nom à l’espèce.
Un éperon court de 3 à 6,5 mm est visible mais dépasse rarement les appendices calicinaux. L'ensemble de la fleur fait environ 15 mm de diamètre.
Enfin, remarquons que le stigmate est creusé en entonnoir.

Reproduction et fruit[modifier | modifier le code]

Les fleurs sont hermaphrodites. La plante est autogame ou entomogame (pollinisations par des abeilles, souvent).
Le fruit est une capsule subtrigone, glabre, s’ouvrant par 3 fentes. Ce fruit n'a pas de nom particulier.
La dissémination des graines est également entomophile, le plus souvent myrmécochore (par les fourmis).

Utilité écologique[modifier | modifier le code]

La pensée sauvage est la plante hôte des chenilles de plusieurs papillons : le Cardinal Argynnis pandoraArgyreus hyperbius hyperbius, le Chiffre Fabriciana niobeHeliothela wulfeniana, le Petit nacré Issoria lathoniaSpeyeria alexandra1.

Utilisation[modifier | modifier le code]

En tisane, elle calme les nerfs et fait baisser la fiévre. Et en pommade, elle combat diverses maladies de la peau comme l'acné, l'eczéma et la peau sèche.

Pharmacopée[modifier | modifier le code]

La pensée sauvage a une longue histoire d'utilisation en médecine traditionnelle et herboristerie. Les préparations se font à partir de la partie aérienne séchée récoltée au moment de la floraison. La pensée sauvage contient 0,3 % d'acide salicylique et de ses dérivés (méthyl ester et violutoside), des acides phénolcarboxyliques tels l'acide transcafféique, l'acide p-coumarique et l'acide protocatéchique ; 10 % de mucilages (glucose : 35 %, galactose : 33 %, arabinose : 18 % et rhamnose : 8 %) ; 2,4 à 4,5 % de tanins, des flavonoïdes (rutine), des caroténoïdes, des coumarines, de l'umbelliférone, des saponines, de l'acide ascorbique et du tocophérol2. Les dérivés salicylés et la rutine présents dans la pensée sauvage ont des propriétés anti-inflammatoires reconnues. Cette activité anti-inflammatoire de la pensée sauvage a été confirmée chez l'animal3. De plus, la rutine peut se montrer utile dans le traitement de la fragilité capillaire.
L'indication thérapeutique la plus acceptée de la pensée sauvage est, en dermatologie, le traitement de l'eczéma, de la séborrhée, de l'impétigo, de l'acné et du prurit 4. La pensée sauvage draine les toxines présentes au niveau cutané et en facilite l'élimination rénale, mais aussi digestive par son action sur les voies biliaires et sur le transit intestinal. En application cutanée, la décoction de pensée sauvage est un traitement d'appoint pour soulager les irritations de l'eczéma (action des dérivés salicylés)5.
Elle est aussi utilisée dans les inflammations des muqueuses des voies respiratoires accompagnées d'une hypersécrétion (catarrhe) : bronchite aigüe, trachéite, coqueluche, asthme. La pensée sauvage y a des propriétés expectorantes, attribuées à la présence de violine, qui a une activité éméto-cathartique6.
Finalement, la pensée sauvage possède des propriétés laxatives7 et dépuratives, c'est-à-dire qu'elle facilite la digestion et qu'elle améliore la fonction des organes d'élimination, ou émonctoires : foie/vésicule biliaire, rein/vessie, intestins 8,9. Son action diurétique10 lui a donné un rôle dans la prise en charge de certaines cystites et de pathologies rhumatismales.
La pensée sauvage a eu une monographie dans la pharmacopée US (USP), elle est encore employée aux États-Unis sous la forme de crèmes dans le traitement de l'eczéma, et en administration orale pour le traitement de la bronchite aigüe. En médecine traditionnelle, la pensée sauvage est utilisée pour ses vertus dépuratives, diurétiques, cholagogues-cholérétiques11 et diaphorétiques. Elle est aussi parfois utilisée en cas de cauchemars, d'insomnies ou de troubles du sommeil avec réveils fréquents.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  viola sur funet [archive]
  2.  Bisset NG, Wichtl M. editeurs: Herbal Drugs and Phytopharmaceuticals CRS Press, L-NY-W Medpharm GmbH Scientific Publishers, Stuttgart ; 2001, p.527-9
  3.  Toiu A, Pârvu AE, Oniga I, Tămaş M., Evaluation of anti-inflammatory activity of alcoholic extract from Viola tricolor, Rev Med Chir Soc Med Nat Iasi. 2007 Apr-Jun ; 111(2):525-9.
  4.  Kraft K., Hobbs C. Pocket Guide to Herbal Medicine, Thieme éd., 2004
  5.  http://www.01sante.com/xoops/modules/icontent/index.php?page=416 [archive]
  6.  Viola tricolor, www.botanical.com/botanical/mgmh/h/hearts10.html
  7.  Rimkienè S. et al., The Cumulation of Wild Pansy (Viola tricolor L.) accessions: the possibility of species preservation ans usage in medicine Medicina (2003) 39(4) p. 411-416
  8.  www.phytotherapies.org/actions_detail.cfm?id=15
  9.  Toiu A. et al., HPLC Analysis of Salicylic Acid Derivatives from Viola Species Chemistry of Natural Compounds, vol. 44, n° 3, 2008, p. 3578
  10.  Cunha, AMF, Raghuram, A, Silva, GJB, Araújo, EL, Batista, JEM, Castro-Chaves, C, A survey on diuretic plants of the world: Preliminary Results, CO8, XIII Congresso Italo-Latino Americano di Etnomedicina,2004
  11.  Susan G. Wynn, Barbara Fougère, Veterinary Herbal Medicine, Mosby éd., 2007, p. 316

Consommation alimentaire[modifier | modifier le code]

Les feuilles et fleurs peuvent être utilisées en décor. Les fleurs peuvent par exemple agrémenter une salade ou égayer un dessert.

Composants chimiques[modifier | modifier le code]

La pensée sauvage contient de la violaquercitrine, des salicylates de methyl, des saponines, de la vitamine A et C. On trouve aussi du tanin, des sucres, de l’albumine, des résines.
Les fleurs ont été également utilisées pour préparer les colorants jaunes, verts et bleu-vert. Les feuilles peuvent être utilisées comme indicateur chimique.

Symbolique[modifier | modifier le code]

Longtemps avant que des pensées cultivées aient été développées, la pensée sauvage était associée à la pensée dans le langage des fleurs.
Dans la fameuse tirade d'Ophelia (Hamlet),
Voilà du romarin, c'est pour le souvenir. Je vous en prie, mon amour, souvenez-vous. Et voici des pensées, c'est pour la pensée.,
Shakespeare avait à l'esprit la pensée sauvage et non la pensée cultivée de nos jours dans nos jardins.

Dénomination[modifier | modifier le code]

La pensée sauvage possède un grand nombre de noms régionaux alternatifs, au moins deux cents ont été repérés.
Comme d’autres fleurs, dont certaines violettes, elle est appelée Herbe de la Trinité. L’amalgame entre Trinité et tricolor renforce la confusion.
Le nom latin d’espèce souligne, bien sûr, le fait que la fleur puisse être de trois couleurs.

Références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Zingiber zerumbet dược liệu kháng Hep G2 (tế bào gây ung thư gan)

Zingiber zerumbet


Zingiber zerumbet, (syn. Zingiber aromaticum Valeton, (1918), Amomum zerumbet L.) est une plante herbacée du genre Zingiber de la famille des Zingiberaceae originaire d'Asie.
Ses noms communs en français sont: Amome sauvage, Zérumbet, ou encore Gingembre shampooing1. Il est connu au Cambodge sous le nom de phteu (ផ្ទឺ)1.
Sa vigoureuse tige feuillue peut atteindre 1,20 de haut.
On utilise son rhizome en cuisine, comme épice ou en hors d'œuvre.
En médecine traditionnelle, particulièrement en Malaisie2, l'extrait de rhizome est utilisé pour traiter plusieurs types d'affections (maladies inflammatoires et douloureuses, vers intestinaux et diarrhée).

Description[modifier | modifier le code]

Amomum Zerumbeth Ypey86.jpg
Autant les feuilles que les inflorescences coniques poussent à partir des rhizomes souterrains. Les feuilles sont vertes et alternées. Les gaines foliaires s'enroulent autour des tiges et les limbes ont une forme oblancéolée ou étroitement oblongue.
Les bractées florales sont vertes lorsque jeunes et tournent au rouge en vieillissant.
Les fleurs elles-mêmes émergent d'entre les bractées et sont discrètes, tri-pétalées et d'une couleur jaune pâle.
Les graines sont noires.
Utilisées en fleurs coupées qui durent longtemps, les inflorescences sont assez lourdes et détrempées car elles sont remplies d'un liquide clair, visqueux-savonneux, à odeur de gingembre que l'on peut obtient par pressage.

Distribution[modifier | modifier le code]

Synonymes, Sous Espèces et leurs synonymes[modifier | modifier le code]

Selon Kew Garden World Checklist [archive] (26 sept 2011)3 :
  • Amomum sylvestre Lam., Encycl. 1: 134 (1783), nom. superfl.
  • Amomum zerumbet L., Sp. Pl.: 1 (1753).
  • Zingiber sylvestre Garsault, Fig. Pl. Méd.: t. 34b (1764), opus utique oppr.
  • Zerumbet zingiber T.Lestib., Ann. Sci. Nat., Bot., II, 15: 329 (1841).
  • Zingiber zerumbet subsp. zerumbet
    • Zingiber amaricans Blume , (1827)
    • Zingiber aromaticum Valeton, 1918
    • Zingiber darceyi H.J.Veitch, (1890)
    • Zingiber littorale (Valeton) Valeton, (1918)
    • Zingiber ovoideum Blume, (1827)
    • Zingiber spurium J.König (1783)
    • Zingiber truncatum Stokes, (1812)
    • Zingiber zerumbet var. littoralis Valeton, (1907)
    • Zingiber zerumbet var. magnum Elmer, (1919)
    • Zingiber zerumbet var. valenzuelae Oliveros & Cantoria, (1982), nom. inval.

Usage[modifier | modifier le code]

Le jus peut être utilisé pour étancher la soif lors de marches en forêt et peut être combiné avec du Jambosier rouge comme repas.

Usage Medicinal[modifier | modifier le code]

  • À Hawaii les rhizomes frais et épicés sont pilonnés et utilisés comme médicament contre l'indigestion et autres affections.
Les rhizomes peuvent être placés dans un endroit frais et sombre pour les garder en vue d'une utilisation ultérieure.
  • Traditionnellement les rhizomes étaient moulus dans un mortier avec un pilon puis mélangés avec un fruit mûr de Noni afin de traiter les entorses graves. La pulpe était placée dans un linge et liée de façon lâche autour de la zone blessée.
  • Pour un mal de dent ou une Carie, le rhizome cuit et attendri de "Zingiber zerumbet" était pressé et laissé le temps nécessaire à l'intérieur de la cavité.
  • Afin de calmer une douleur stomacale, on buvait le jus extrait du rhizome moulu mélangé à de l'eau. De la même manière le rhizome de Gingembre (Zingiber officinale) est beaucoup cultivé et consommé, ou bien bu sous forme de thé afin de traiter l'indigestion ou pour augmenter la circulation sanguine et afin d'augmenter la sensation de bien-être.
  • Lors d'une étude in vitro, on a trouvé qu'un extrait du Zingiber zerumbet smith, la "Zerumbone", pourrait induire l'apoptose, ou mort cellulaire programmée, dans les cellules cancéreuses du foie humain. ([1] [archive] (Cancer Cell International, April 3, 2007).

Mythologie[modifier | modifier le code]

On dit que le Zingiber zerumbet serait une des multiples formes Kinolau de la déité de Hawaï, Kane

Pratiques Indigènes[modifier | modifier le code]

  • Les feuilles et les pétioles, qui sont également odorants, sont utilisés dans les fours hawaïens pour améliorer les arômes de la viande de porc et des poissons lors de la cuisson.
  • Traditionnellement les rhizomes étaient tranchés, séchés puis pilonnés pour en faire une poudre, puis mis entre les plis des vêtements, Kapa (Tapa).
  • L'utilisation la plus commune du Zingiber zerumbet est en soin capillaire comme shampooing ou conditionneur.
Le jus clair et visqueux présent dans les sommités florales à maturité est excellent pour assouplir les cheveux et les rendre brillants. Il peut être laissé sur les cheveux ou bien rincé.
Les Hawaïennes ramassent souvent ces sommités florales dans la forêt lorsqu'elles vont vers des bassins ou des cascades pour prendre un bain rafraîchissant; elles laissent les fleurs sur un rocher proche, puis en pressent le jus sur leurs cheveux et leur corps après avoir fini de nager.
  • Le jus savonneux est excellent en massage également.